samedi 19 septembre 2009

Compulsive writing

Compulsive writing yesterday in my pretty Moleskine, instead of working – there are days like that when I'm like a lion in a cage, I open my notebook and close it, go through the pages, look for something to scribble, draw, write, something to move me forward as if I had a project in progress, which I might... often failing to create anything, I build projects, I plan, I delimit, I lay the foundations... foundations of nothing... it's just a matter of calming anguish and the need to create-something in the same way as others need to get drunk or punch someone...

Luckily, at any rate, I managed to overcome this state yesterday, with a mental kick up the backside, which enabled me to write instead of eternally preparing to write. I owe this to Dean R. Koontz, who got me unstuck from the pulp novel by rereading Lightning.

Stories only really come to life when you write them, not before. The story is created as you write it, it imposes itself: the characters, the events, the rhythm of the narrative. When I read that Stephen King wrote Running Man in three days (or is it three weeks? either way, it's madness), I tell myself I've still got a long way to go...

When I also think that Danielewski worked on House of Leaves for twelve years...

Écriture compulsive

Écriture compulsive hier dans mon joli Moleskine, au lieu de travailler – il y a des jours comme ça où je suis comme un lion en cage, j'ouvre mon carnet et le ferme, passe les pages en revue, cherche quelque chose à griffonner, à dessiner, à écrire, quelque chose qui me fasse avancer comme si j'avais un projet en cours, ce qui se saurait... souvent à défaut de créer quoi que ce soit, j'échafaude des projets, je planifie, je délimite, je jette des bases... des bases de rien... il ne s'agit que de calmer l'angoisse et le besoin-de-créer-quelque-chose comme d'autres ont besoin de se saouler ou de cogner sur quelqu'un...

Par bonheur, en tous cas, j'ai réussi hier à dépasser cet état, avec un coup de pied mental au derrière, qui m'a permis d'écrire au lieu d'éternellement me préparer à écrire. Je dois ça à Dean R. Koontz qui m'a décoincé du roman de gare, avec la relecture du Temps paralysé.

Les histoires prennent vraiment vie seulement au moment où on les écrit, pas avant. L'histoire se crée en l'écrivant, elle s'impose ; les personnages, les évènements, le rythme du récit. Quand je lis que Stephen King a écrit Running man en trois jours (ou est-ce que trois semaines ? dans tous les cas c'est de la folie furieuse) je me dis qu'il me reste un long chemin à parcourir...

Quand je me dis aussi que Danielewski a travaillé douze ans sur La Maison des feuilles...