lundi 24 août 2009

Rereading Dean R. Koontz

Rereading Dean R. Koontz makes me want to write again. He's not a humiliating author to read, not like Borgès, or Matthieu Terence, or Volodine, or who knows? No, Koontz offers simple stories, simple characters, simple language, and the whole thing is enjoyable and effective. A storyteller's work.

The elitist conception of literature, that of academics and critics, is increasingly repugnant to me. As far as I'm concerned, the novel is only incidentally a major art form designed to explore the possibilities of language and narrative; it didn't emerge in human history to culminate in the french "Nouveau Roman". For all men, including the humblest and most limited, and even especially them, it is a tool for understanding the world and for consolation; for consolation, for compensation, for life by proxy, for wishful thinking too, and for memory. Cavemen were probably already inventing stories around the fire, in which the hero saved the clan, and his questions, perhaps, enabled the most limited of warriors to formulate their own questions through the mouth of the storyteller. That's what literature is, fundamentally.



An added charm of this 80s fantasy/horror literature: the book cover illustrations...

Relire Dean R. Koontz

Relire Dean R. Koontz me donne assez envie d'écrire à nouveau. C'est un auteur dont la lecture n'a rien d'humiliant, pas comme Borgès, ou Matthieu Terence, ou Volodine, ou qui sais-je... Non, Koontz propose des histoires simples, des personnages simples, un langage simple, et le tout est agréable et efficace. Un travail de conteur.

La conception élitiste de la littérature, celle des universitaires, des critiques, me répugne de plus en plus. En ce qui me concerne, le roman n'est que est très accessoirement un art majeur destiné à explorer les possibilités du langage et de la narration ; il n'est pas apparu dans l'Histoire humaine pour aboutir au Nouveau Roman. Il est pour tous les hommes y compris les plus humbles et les plus limités, et même surtout eux, un outil de compréhension du monde et un outil de consolation ; de consolation, de compensation, de vie par procuration, de vœux pieux aussi, et de mémoire. Les hommes des cavernes inventaient probablement déjà autour du feu des histoires où le héros sauvaient le clan, et où ses interrogations, peut-être, permettaient par la bouche du conteur, aux plus limités des guerriers de formuler leurs propres questionnements. Voilà ce qu'est la littérature, fondamentalement.



Charme supplémentaire de cette littérature fantastique/horreur des années 80 : les illustrations en couverture des livres...