mercredi 26 mai 2010

L'horreur, l'horreur

Je ne sais pas si c'est lié à mon histoire personnelle ou à l'âge – peut-être qu'à trente ans on est moins tolérant à tout ce qui évoque la souffrance, parce que la perspective de la mort, la vraie, la sienne, devient de plus en plus réelle – mais j'ai de plus en plus de mal avec l'horreur. Je me souviens avoir commencé à regarder La dernière maison sur la gauche, de Wes Craven, un soir – film qui débute par le viol et l'assassinat de deux jeunes filles, ce que je savais. Je n'ai même pas pu aller jusque là, j'ai zappé au bout de cinq minutes, me sentant incapable de voir un massacre, fut-il fictif. Je me fais vieux.