J'ai repris le début de récit de ma relation avec Melanie que j'avais commencé il y a une bonne vingtaine d'années, et qui s'arrêtait avant le début de nos amours à proprement parler.
Les notes que j'ai rassemblées ces derniers mois pour Les Filles des Villes du Nord m'ont été utiles aussi ; d'ici quelques jours j'en aurai fini, si je puis dire, avec elle.
Il m'apparaît de plus en plus qu'écrire doit être mon activité artistique principale ; la fiction interactive, le jeu de rôle, la musique, la photo, tout, au final, se rapporte au langage, à la pensée, aux souvenirs, au récit, et rien de ce que fais n'existe sans être accompagné par un certain storytelling – pour utiliser un terme à la mode depuis quelques années.
Deuxième chose : mes mémoires doivent figurer parmi mes principaux projets littéraires, tout d'abord parce que c'est à peu près le seul moyen que j'aurai, n'ayant pas d'enfant, de transmettre ce que j'ai vu et connu, pensé, fait, aimé ou haï, au cours de ma vie ; ensuite parce qu'il clair, au bout de toutes ces années, que ma propre vie et ma propre mémoire, fussent-elles largement maquillées ou réarrangées, sont ma source première d'inspiration littéraire ou musicale, et qu'il m'est important d'accompagner mes oeuvres par des commentaires autobiographiques – en ce moment via la forme de l'auto-interview, mais tout est envisageable dans ce domaine.
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