vendredi 9 juin 2023

Hantology.wav

I spent part of my day yesterday cutting samples from a whole series of albums that I've particularly enjoyed in my life - from Mylène Farmer to Pazuzu - and that I'd like to include in my music in the future. Some samples are extremely short (a single piano note, a drum kick), others are longer and more specific, perhaps even recognizable, but I don't mind, on the contrary; even if it's an extremely rare practice (I don't know of any examples, in fact) in the scenes my music is naturally aimed at, the sentimental practice of sampling is something that really makes sense to me.

Why use a piano VST when I can sample a note on a record that I loved when I was young, and that has had an importance in my life? Nobody invents anything, neither sonority nor melody; all music is haunted by others that have gone before it, and sampling simply assumes and makes this reality explicit.

Hantologie.wav

J'ai passé une partie de ma journée d'hier à couper des samples dans toute une série d'albums que j'ai particulièrement aimé au cours de ma vie – de Mylène Farmer à Pazuzu – et que j'ai envie d'inclure à ma musique à l'avenir. Certains samples sont extrêmement courts (une simple note de piano, un kick de batterie), d'autres sont plus longs et spécifiques, peut-être même reconnaissables, mais cela ne me dérange pas, au contraire ; même si c'est une pratique extrêmement rares (je n'en ai connais pas d'exemple en fait) dans les scènes auxquelles ma musique s'adresse naturellement, la pratique sentimentale du sampling est quelque chose qui a vraiment du sens pour moi.

Pourquoi utiliser un VST de piano quand je peux sampler une note sur un disque que j'ai aimé quand j'étais jeune, et qui a eu une importance dans ma vie ? Personne n'invente rien, ni sonorité ni mélodie, toute musique est hantée par d'autres qui l'ont précédée, et le sampling ne fait qu'assumer et expliciter cette réalité.