mercredi 27 février 2019

Alan Wake



J'ai passionnément détesté Alan Wake et son histoire plus-cliché-que-moi-tu-meurs d'écrivain aux prises avec des fantômes très malveillants qui parasitent son écriture autant que sa vie privée. Stephen King a tout écrit sur le sujet et il n'y a pas grand-chose à en dire de plus.

Tout cela aurait été pardonnable si ce scénario n'avait pas été un pur prétexte pour un survival-horror horripilant où il faut échapper à des monceaux d'ennemis pour avoir le droit de regarder la cinématique suivante et quelques minutes d'exploration pure, ici et là, volées à une histoire qu'il faut suivre docilement ; des décors plutôt jolis et dont on aimerait qu'ils servent réellement à quelque chose – et qui m'ont aidé à verbaliser à haute voix, en cours de partie, que j'en avais absolument, absolument assez de l'endroit où je vis et qu'il va me falloir changer de cadre, pour simplement survivre. Ça aura au moins servi à ça...

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