En me couchant après toute une journée sur Minecraft, exténué, j'ai fermé les yeux, et ai alors eu des visions irrépressibles de paysages en 3D primitive, emportés par des torrents, des secousses, des glissements de terrain, aspirés par un trou noir, incendiés, effondrés. À grande vitesse.
Comme si mon esprit voulait me montrer qu'il ne lui fallait que quelques secondes pour réduire à néant les bâtiments, les paysages que j'avais patiemment mis des heures – des semaines, des mois, dans le temps du jeu – à construire.
Était-ce un avertissement, une mise en garde contre ma facilité à détruire ou à laisser détruire en un clin d'œil tout ce que je fais de ma vie ? Pour sauvegarder cela ?
Ou était-ce au contraire une réaction rageuse des quelques neurones sains qui me restent, voulant me montrer par là ce qu'ils en faisaient, de mes petits décors 3D pour lesquels je sacrifie le monde réel ?
Comme si mon esprit voulait me montrer qu'il ne lui fallait que quelques secondes pour réduire à néant les bâtiments, les paysages que j'avais patiemment mis des heures – des semaines, des mois, dans le temps du jeu – à construire.
Était-ce un avertissement, une mise en garde contre ma facilité à détruire ou à laisser détruire en un clin d'œil tout ce que je fais de ma vie ? Pour sauvegarder cela ?
Ou était-ce au contraire une réaction rageuse des quelques neurones sains qui me restent, voulant me montrer par là ce qu'ils en faisaient, de mes petits décors 3D pour lesquels je sacrifie le monde réel ?
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